mercredi 25 février 2009

Une nouvelle vie... Encore...

Hey oui... Mais cette fois-ci c'est mon choix.
J'ai décidée de mettre un terme à ma relation avec l'Ours. Je ne me sentais plus bien. Je recommencais à m'oubier et oublier ce que je désire vraiment pour moi et mes enfants. Je voulais aussi me retrouver toute seule. J'en ai besoin!
Ça fait un vide c'est certain. Je vais m'ennuyer de ses filles. Mais je suis quand même heureuse de reprendre encore une fois ma vie en main.
La seule chose qui me ronge c'est la culpabilité.. Maudite culpabilité.. Je déteste faire de la peine à quelqu'un qui ne le mérite pas. En effet nous deux je ne crois pas que l'on avait un avenir ensemble car trop de choses me dérangeait entre lui et moi et il aurait fallu que je pile sur mes valeurs ou lui sur les siennes pour que l'on puisse survivre ensemble. Ensuite il commencait à avoir de la tension car je n'étais pas heureuse.. Il a fallu que j'y mette un terme.
Mais mauzus que je me sens mal...

vendredi 20 février 2009

Stop à la maladie!

Ah...... Les enfants sont toujours malades!! Une chance que j'ai une patronne ultra méga compréhensive qui me laisse quitter n'importe quand pour les petites urgences de leurs vies. Non mais sérieusement. Jeune demoiselle et bébé ont manqués toute la semaine dernière elle, l'école et lui la garderie. Ils viennent de s'en remettre que l'école me rappelle aujourd'hui car jeune demoiselle à mal au coeur et bébé commence une autre bronchiolyte j'en suis presque certaine.

Faut juste qu'il arrête d'être malade. Il l'a pas eu facile et des heures à l'hôpital il en a passé des tonnes! La dernière fois qu'il a fait beaucoup de fièvre il a fini par convulsé. Rien n'est simple avec lui quand il est malade. À 4 mois il a prit du retard dans son développement à cause de beaucoup de fièvre. Il vient de reprendre son retard qu'il retombe sans cesse malade. Rien de grave mais avec les convulsion et les chances de récidives de la bronchilolyte je dois me garder proche d'intervenir tout le temps avec du advil et ou ses pompes... Mais.. Oui il y a un mais..

Un bébé souvent malade, ça fait un bébé colleux. Ça fait un ti loup à sa maman, ça donne des tonnes de bisous..

Il me fait du bien à mon coeur de maman mon petit bébé.. (1 an!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! oui je sais j'en reviens pas encore)

Ah que je les aimes....

samedi 7 février 2009

Bébé à un an!!

Oui il a un an.. Sniff sniff.. mon bébé..

Donc voici un ancien post pour remémorer cette journée ma foie.. douloureuse et très heureuse!!

Mon accouchement
Bon voilà je vais tenter de vous relater un peu l'accouchement mais j'en ai perdu des bons bouts!!!Mercredi le 6 février, je téléphone à l'hôpital à 7h00 am pour vérifier si je peux me faire provoquer. L'infirmière me dit oui pas de problèmes je peux me présenter.Arrivée sur place, ils m'installent dans une salle d'attente car ils ne sont plus certains s'ils ont de la place finalement. Ils attendent une patiente avant moi. Finalement, elle ne se présente pas car elle a accouchée dans un autre hôpital!!!Donc me voilà en examen. J'ai des contractions mais rien de régulier et le coeur du bébé est un peu bas. Ils viennent me chercher et mon docteur me dit que c'est aujourd'hui le grand jour. Il envoie toutes les infirmières voir ma grosse bedaine. Ils en reviennent pas! Donc j'arrive à ma chambre, et l'infirmière vient m'installer mon soluté pour le pytocin. Elle le démarre et mes contractions par le fait même. Rien de très douloureux vu tout le liquide que mon bedon contient. Ma mère, et ma belle soeur sont avec moi. Patronne adorée a du quitter et va revenir plus tard.Donc je contracte très bien et les heures avances. Je fais du ballon, on est toutes relaxe et je me concentre bien à chacune des douleurs. Seule ombre au tableau, j'ai mal à mes muscles du bassin et ça m'empêche de bouger.Le soir arrive vite et toutes mes amies par le fait même. Je commence à ressentir un peu plus de douleurs mais ça reste contrôlable. L'infirmière augemente sans arrête le pytocin pour aider le travail.Le médecin arrive enfin pour crever mes eaux. LE DÉLUGE!! On rit beaucoup tout le monde car ça arrête jamais!! La seule chose que je demande au médecin est de tenir l'anesthésiste par très loin car je sais très bien que ça va se corser. Il est 17h30 environ. Le médecin me dit qu'il est d'accord pour l'épidurale même si je ne suis ouverte qu'à 3 cm.Je commence à souffrire beaucoup. Ma belle soeur fait des points de pressions sur mes pieds pour me soulager. Je garde le cap mais je demande l'épidurale car je commence à en avoir marre des douleurs qui en finissent plus.L'anesthésiste arrive, elle ne parle pas. Je m'installe bien comme il faut et elle s'y met. Les douleurs sont de plus en plus forte mais je ne bouge pas et je fais bien comme il faut. Elle repart.J'attends que ça fasse enfin effet mais tout ce qui gèle, c'est ma jambe droite. La douleur est toujours aussi présente et je commence à perdre patience.L'infirmière me donne aussitôt un bolus d'épidurale pour me permettre du soulagement. Le côté droit de mon ventre gêle un peu mais pas le reste. Je commence à être fâchée mais je fais avec.Mes amies sont encores là mais je commence à être un peu moin jasante et je me concentre sur mes douleurs pendant que ma belle soeur continue les points de pressions. On s'attend toutes à rencontrer bébé Jacob avant minuit. Vers 22 hrs, mon doc vient m'examiner et est vraiment tout à fait décourager. Le bébé à remonter complètement et je suis ouverte à .... 3cm. Il est décourager, il s'en excuse même! Il m'annonce que j'en ai pour jusqu'au moins le lendemain matin si ce n'est beaucoup plus tard.Mes amies qui travaillent reparte et je reste avec ma mère et ma belle soeur. Je suis un peu découragée mais je dis à mon doc que rien est grave mais je veux juste être soulagée de ma douleur et je pourrai enfin me reposée avant la journée du lendemain. Il me renvoit l'ansthésiste qui repique un peu moins profond. Ça gèle un tout petit peu plus.. vraiment pas beaucoup.J'essaie de dormir mais je n'y arrive pas les douleurs étant légèment dérengante!Ma belle soeur continue les points de pression et je réussis un peu à dormir..Ce qui devait arriver arriva.. le travail à arrêter complètement. Rien.. une contraction de temps en temps et rien d'autres.Oups un autre problème, ma pression chute sans cesse. Ils doivent arrêter complètement le pytocin pour me permettre de remonter la pente et ils me donnent un médicament pour ça. Je réussis à m'assoupir quelques minutes.On est le 7 février.Ils recommencent le pytocin. Vers 4 hrs, ô miracle j'en suis à .... 4 cm... bon au moins ça a avancé et l'infirmière me dit que ce tout petit cm vient de me sauver d'une césarienne.Ça reste tel quelle jusqu'à 7h30 am mais là du coup, je commence à désespérer de la douleur.. j'ai très mal et je veux juste en finir. L'infirmière m'examine, 5 cm. À 8h00 surprise je suis complète!! J'en reviens pas. Je peux commencer à pousser.. mais la douleur devient carrément insuportable.À partir de là je ne suis certaine de rien donc je vais vous dire comment moi je l'ai vécu. Il me semble qu'à partir de ce moment là, je commence à lâcher prise mais puisqu'il est bientôt là..Mon doc doit partir et sa remplacante est prête pour moi. Je m'attends à pousser peu de temps puisque c'est mon deuxième.. mauvaise nouvelle, le bébé se présente la tête en haut et elle m'annonce que j'en ai environ pour deux heures à poussée..Ok là ça suffit.. terminer over.. NON je ne revivrai pas encore la même chose qu'à la naissance de ma fille.. Je regarde la doc et lui dis que je suis vraiment trop souffrante pour envisager même une demie heure de plus. Que ca fait plus de 24 hrs que j'ai mal et que là là là c'est asser..Elle tente de me convaincre mais elle voit bien que j'ai perdu la carte et que la douleur a vraiment pris le dessus et que je n'ai plus de contrôle sur elle..Elle me dit ok, on va essayer quelque chose pour toi. Je pleure beaucoup, je n'en peux plus.. le silence reigne dans la pièce. Aucune idée de qui est là ou pas, j'écrase des mains, je n'ouvre plus jamais les yeux et je ne fais que pleurer et implorer qu'on m'endorme!!!Un autre anesthésiste (Dieu merci) arrive. Malgré que je sois complète, il me dit, ma belle, tu as deux heures sans douleurs devant toi..ENFIN je suis soulagée.. je m'excuse au docteur, aux infirmières et je reprends peu à peu mes esprits.. et je suis bien pour la première fois depuis je ne sais plus quand..Je suis prête pour les longues poussées qui s'en viennent. Je sais que je vais en souffrir beaucoup après l'accouchement mais j'avais promis au doc que si elle me gelait, je pousserais tant qu'elle voudrait.. Donc chose promise, chose dûe..Mais au bout de deux heures, en effet, la douleur revient.. et le bébé est loin en titi.. Ça se passe entre moi et mon doc.. on se regarde et elle voit bien que je n'en peux juste plus.. Elle me dit, ok je crois que tu as tout donné, je vais utiliser les forceps. Je la remercie.Elle s'installe pendant que je souffre mes dernières douleurs.. Elle attends les contractions et elle va chercher mon bébé.. Il est là tout prêt.. Ils me disent de regarder mais je ne peux pas j,ai trop mal.Il sort et j'oublie tout (ok juste un instant). Je l'ai enfin sur moi.. Je pleure de joie et disons le, de soulagement. Il est tout sale, tout gris et parfaitement magnifique. On se colle . Il est enfin dans mes bras.Je suis en pleine hémorragie mais mon bébé est dans mes bras et je ne me rend pas compte de rien. Il me donne un médicament pour stopper les saignements et je tombe malade.. je ne vais pas bien.. mais mon bébé va bien et je suis heureuse malgré tout.Il est enfin là mon bébé miracle.. Celui qui a tout vécu les derniers mois avec moi, celui qui m'a maintenue dans les pires moments comme dans les meilleures.. il est là...J'ai souffert, je souffre encore, j'ai resté plus longtemps que le temps prévu à l'hôpital, mais c'est un bébé merveilleux qui dort sans arrêt, bois bien au sein (on a travaillé fort lui et moi). Un bébé parfait pour moi. J'avais peur pour ma première nuit seule mais je me fais maintenant confiance et les moments que je vis avec lui sont des instants magiques qui ne reviendront jamais..